L'installation d'un manteau de foyer, composé de matières combustibles (tels que le bois, gypse, etc.) requiert certaines normes en matière de sécurité-incendie quant aux distances minimales à respecter entre les matériaux autour d'un foyer pré-fabriqué ou de l'âtre d'un foyer de maçonnerie.
Ces distances NE S'APPLIQUE PAS À NOS MANTEAUX, MUR DE PIERRES ET TABLETTES qui sont tous fabriqués à partir de notre fabuleux produit qui est le MICRO-ROCK®!
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(Exergue) Des distances minimales doivent être respectées dans l’installation de manteau d’une cheminée
Les fabricants de foyers ont développé et perfectionné dans les années 90 une technologie communément appelée “à dégagement nul” en vertu de laquelle le foyer peut être placé directement contre des matériaux normaux de construction tels que le bois, le contre-plaqué, les panneaux de gypse et de bois décoratifs. Dotés de caisson isolé et de chambre à combustion parfaitement sécuritaires, ces foyers à dégagement “zéro” sont en effet à l’abri de tout risque d’incendie dans la structure même du mur dans lequel ils sont encastrés, en autant qu’ils soient installés selon les normes prescrites.
Une précision s’impose!
Jusque-là, tout va! Mais là où les choses se compliquent dangereusement c’est lorsque vient le temps d’habiller le foyer, alors que la croyance populaire veut que les mêmes règles s’appliquent aux manteaux de cheminée. Ce qui n’est pas du tout le cas!
Dans le guide d’installation, d’utilisation et de sécurité rédigé par les Laboratoires des assureurs du Canada, il est clairement indiqué que l’expression “foyer à dégagement nul” - impliquant qu’il est nullement nécessaire de laisser un espace libre entre le foyer et les matériaux combustibles qui l’entourent - risque d’induire en erreur les consommateurs.
Zones minimales de dégagement
En fait, quoi qu’on entende et qu’on en dise, il est incontournable de respecter certaines zones de dégagement minimales face aux matériaux combustibles d’équerre avec le foyer et ce, peu importe la conception et la qualité de fabrication du modèle de foyer. On fait ici bien sûr référence au manteau de cheminée, cette partie décorative construite en saillie au-dessus du foyer, mais également au prolongement de l’âtre (plancher en façade), au mur latéral de même qu’au plafond.
Règle générale, les manuels d’installation qui accompagnent l’achat d’un foyer en font état bien qu’on n’y accorde pas toujours toute l’importance que revêtent ces exigences. Qui plus est, les schémas illustrant les distances à respecter laissent souvent libre cours à toutes sortes d’interprétation.
S’il est vrai que ces zones de dégagement peuvent considérablement varier d’un modèle à l’autre, il faut en moyenne figurer un dégagement d’une cinquantaine de pouces entre le bas du foyer et la première moulure en bois fixée au-dessus du foyer; le prolongement de l’âtre doit être composé de matériau incombustible sur une distance couvrant une profondeur variant de 16 à 24 pouces devant le foyer et une largeur de 42 à 72 pouces; un espace de 12 à 18 pouces doit séparer minimalement un mur en angle du coin le plus rapproché du foyer; enfin, le plafond doit être situé à au moins 84 pouces (7 pieds) du bas du foyer, exception faite de quelques appareils à dégagement nul sur le dessus.
70% des foyers seraient non-conformes
De toutes ces restrictions, celle concernant les manteaux de cheminée est de loin la plus bafouée. Facile à comprendre! Rares sont les propriétaires qui feront appel à des experts pour l’installation d’un chambranle, un accessoire relevant davantage de la décoration que de la charpente même du foyer.
Un manque de connaissance jumelé à la confusion semée par la notion de foyers à dégagement nul engage les bricoleurs sur une bien mauvaise voie. De l’avis de M. Jean-Paul Jodoin, un expert qui œuvre dans l’industrie de la décoration de foyers depuis 15 ans, 70% des foyers transgresseraient les normes élémentaires de sécurité édictées par la SCHL et le Code du Bâtiment.
En épousant parfaitement le contour d’un foyer, on ajoute évidemment un coup d’œil plus esthétique, ce qui n’est rien pour renverser la vapeur; d’autant plus qu’un foyer peut paraître un peu “perdu” sous un manteau respectant les limites permises.
C’est d’ailleurs ce qui a incité M. Jodoin, président de la firme Fini-Plus, à développer au milieu des années 90 un produit à l’épreuve du feu commercialisé sous le nom de Micro-Rock. Voilà en fait un moyen sûr de se soustraire en toute légalité à ces directives contraignantes sans mettre en péril la vie des siens.
Homologation
Au Québec, l’homologation des appareils de chauffage passent par Les Services d’essai Intertech. Connu jadis sous le nom Warnock Hersey, ce laboratoire certifie leur conformité aux normes de sécurité édictées par le Conseil canadien des normes.
Or qu’il s’agisse ou non de foyers à dégagement zéro, chaque modèle doit obligatoirement être testé, certifié et doit être installé conformément aux normes prescrites, le chambranle fait de matériau combustible ne faisant pas exception à la règle.
“La certification que le laboratoire en donne est une preuve que cette installation est sécuritaire, ce qui ne veut pas dire qu’une autre ne l’est pas”, de bémoliser Claude Pelland, directeur régional aux essais physiques et à la certification. Sauf que personne ne peut en assurer, ni en garantir la sécurité”.
Le cas contraire, il pourrait découler une surchauffe et la pyrolyse du manteau. “De manière générale, il va dégommer; aucun verni, ni peinture ne tiendra”, précise M. Pelland. Dans le pire des cas, il pourrait carboniser et déclencher un incendie.
Les assurances
À ce jour, un incendie provoqué par le non-respect des zones de dégagement minimales entre le manteau en matériau combustible et le foyer ne serait pas une cause de rejet de réclamation, assure toutefois Raymond Medza, directeur général du Bureau d’assurance du Canada (BAC). “À moins qu’il y ait une intention criminelle, les pertes et dommages causés par un incendie sont couverts et ce, indépendamment qu’il y ait eu vice de procédure dans l’installation”, précise M. Medza.
Par contre, il n’est pas exclu que des recours soient entrepris contre les installateurs s’il s’agit de professionnels à leur compte ou d’entreprises ayant pignon sur rue.
“Les cas les plus fréquents auxquels on est confronté demeurent des incendies causés par des appareils de chauffage d’appoint, à savoir les poêles et poêles à combustion lente”, note M. Medza en précisant que la plupart des foyers jouent davantage un rôle d’ambiance. “Les foyers dégagent de la chaleur, certes, mais il ne faut y compter pour tenir une maison au chaud”, soutient-il.
Pourtant, la nouvelle technologie rend les foyers pré-fabriqués à “dégagement nul” aussi performants que les poêles à combustion lente, affirme M. Jean-Paul Jodoin, notre expert en habillage de foyer. Il en donne pour preuve certains foyers qui après seulement une heure d’utilisation chauffent à plus de 1200 degrés F. à la sortie d’air chaud. Les guides d’installation que les services d’incendies de certaines municipalités distribuent mettent beaucoup d’emphase sur les appareils de chauffage d’appoint et pas nécessairement sur les foyers, termine le dg du BAC.
Pas sûr de la norme de votre foyer, contactez-nous!
Si vous ne trouvez pas d'informations pour votre modèle de foyer auprès de votre manufacturier ou sur l'Internet, contactez-nous à finiplus@fini-plus.com ou au (514) 592-9537, à l’extérieur : 1-888-592-9537. Il nous fera plaisir de vous aider et vous répondre adéquatement.
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Un GROS merci au journaliste Stéphane St-Amour, pour cette article des plus éducative!
